lundi 19 octobre 2009

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Fondements / historique du PFEQ


Depuis 8 ans, un nouveau programme d’éducation est mis à l’œuvre dans le milieu scolaire Québécois.

Le renouveau pédagogique (ou réforme de l’éducation) provient d’une importante consultation publique menée lors des états généraux sur l’éducation qui eurent lieu en 1995 et 1996. Le travail de réflexion qui en a découlé a produit conséquemment une restructuration de notre système d’éducation québécois.

Il est essentiel de savoir en quoi cette réforme trouve lieu d’être.

Voici les constats qui ont motivé ces changements :

-Le parcours hasardeux des jeunes en difficulté d’adaptation et d’apprentissage ne témoigne pas suffisamment du désir de réussite pour tous les élèves.

-Les grands changements de notre société, des technologies et des connaissances risque de laisser au dépourvu nos apprenants lors de leur entrée dans la citoyenneté.

-En conséquence, la manière d’enseigner ne peut pas se permettre de rester traditionnelle.

-Les tendances pédagogiques tendent vers une approche constructiviste de l’éducation.

Différents éléments à mettre en application (1997-2010) composent cette réforme :

1. Un programme de formation de l'école québécoise

2. Un nouveau régime pédagogique

3. Une nouvelle politique d’évaluation des apprentissages des élèves

4. Une nouvelle politique de l’adaptation scolaire

5. Un nouveau cadre de référence pour les services éducatifs complémentaires

6. Une organisation scolaire ayant fait l'objet d'une analyse de pertinence

7. Une dynamique enseignement-apprentissage variée et créatrice

(Tiré de : http://www.csenergie.qc.ca/Enseignants/Reforme/)

Ce nouveau programme, le PFEQ est la conséquence la plus directe du renouveau pédagogique pour nous, enseignantes et enseignants.

Le PFEQ a été créé grâce à un collectif d’environ 500 personnes issues du milieu scolaire, pour la plupart des enseignants et enseignantes. Fruit d’un long processus, il est un reflet des plus récentes études faites dans le domaine de l’éducation et de l’apprentissage. En se basant sur les plus récentes découvertes scientifiques menées dans les domaines de la psychologie cognitive et de la neuroscience, nous considérons maintenant un nouveau modèle des processus de mémorisation et nous tenons compte des différents types d’intelligences.

Ce programme est soudé à une mission qui demeure: instruire, socialiser et qualifier.

Le courant de pensée de cette réforme scolaire est grandement influencé par les théories socioconstructivistes. L’élève est mis au premier plan et est considéré comme l’artisan de ses apprentissages. L’apprentissage est maintenant un processus actif du point de vue de l’élève. Toutefois, l’apport des théories béhavioristes ne sont pas automatiquement exclues avec cette réforme : le type d’enseignement peut varier selon le contexte, la matière et l’enseignant.

Les conséquences pédagogiques particulières au nouveau programme font état de plusieurs changements :

- L’école est amenée à dépasser les frontières séparant les disciplines;

- La structure de l’organisation scolaire est basée sur des cycles de deux ans;

- Les processus d’évaluation sont adaptés à l’idéologie du nouveau programme;

- La tendance à faire reconnaître le statu de professionnel de l’enseignant;

- Le désir de faire de la classe et de l’école une communauté d’apprentissage.

Ce programme a pour finalité de faire des enfants des citoyens autonomes capables de s’adapter au monde actuel et en mesure de réutiliser les notions apprises. L’accent est mis sur les liens que l’élève pourra établir entre les apprentissages et la vie de tous les jours. L’enfant devrait être à même de découvrir à quoi servent les connaissances apprises.

Ce nouveau programme se caractérise du fait qu’il est axé sur le développement de compétences :

il s’agit d’une part des compétences disciplinaires et d’autre part des compétences transversales.

Ce que l’on entend par compétence est fort simple : il s’agit d’être en mesure de se servir d’une connaissance qui aura été transmise et être capable de la réutiliser dans la vie actuelle ou future.

En d’autres mots, (ceux du MELS), une compétence c’est : « un savoir-agir fondé sur la mobilisation et l’utilisation efficace d’un ensemble de ressources. »

Les domaines généraux de formation


Il s’agit de problématiques qui ont pour caractéristique d’être matière à préoccupation pour les élèves. Ces différentes sphères de questionnements servent de lieux éducatifs pouvant amener l’intégration des compétences disciplinaires et servir également de prétexte pour effectuer le transfert des connaissances, par le biais de l’exploitation de n’importe quelle autre compétence transversale ou disciplinaire.

Ces domaines sont :

-Santé et bien-être.

-Orientation et entrepreneuriat

-Environnement et consommation

-Médias

-Vivre ensemble et citoyenneté

On retrouve une intention éducative pour chaque DGF ainsi que les axes de développements liés à celui-ci, à l’intérieur du PFEQ.

Il va sans dire que l’intégration des DGF repose sur la compétence de transfert de l’enseignant et de la qualité de sa culture générale.

Des programmes / un livre

Avant la construction du PFEQ, il n’y avait pas de programme précis, il y avait seulement différents programmes disciplinaires selon les différentes matières enseignées qui étaient tous indépendants. Si on voulait créer une leçon en mathématique et une en français, il fallait consulter des fascicules différents. De plus, il était difficile de construire des situations d’apprentissages qui traitaient de plusieurs matières simultanées.

Maintenant avec la création du PFEQ, nous pouvons utiliser un programme complet en un seul livre. Les programmes du préscolaire et du primaire sont regroupés ensemble. Par ailleurs, il comprend tous les matières ce qui facilite la fabrication de leçon et il nous amène à une interdépendance entre les domaines d’apprentissages. Surtout grâce à la création des compétences transversales qui nous poussent à construire des apprentissages communs dans les différentes disciplines à enseigner.

Objectifs / compétences

De ce fait, nous pouvons également constater que l’ancien programme n’utilisait pas le terme compétence, mais bien objectif. Les objectifs étaient divisés en catégories qui étaient subdivisées en sous-catégories du plus simple au plus complexe. Cette façon d’enseigner emmenait à un morcèlement des apprentissages, morceaux par morceaux. Chaque objectif construisait des petites parties d’apprentissage à acquérir pour former ensuite la connaissance requise. Par conséquent, le morcèlement de la connaissance faisait en sorte que les élèves ne pouvaient pas réinvestir leur connaissance globale dans des situations des la vie quotidienne. Puis, on pouvait constater des lacunes au niveau des habiletés intellectuelles élevées.

Avec l’arrivée des compétences, les connaissances sont vues et construises dans leur ensemble. La compétence est sollicitée dans plusieurs domaines généraux ce qui pousse à un renouvellement constants des savoirs.

Béhaviorisme/constructivisme

Avant l’arrivée du programme de formation, les enseignants s’inspiraient des théories béhaviorismes pour enseigner les apprentissages. Ceux-ci étaient axés sur la mémorisation des savoirs aux moyens d’exercices. L’enseignant était un mentor, qui donnait régulièrement des cours magistraux. Les savoirs étaient enseignés par lui et les élèves devaient en assimiler le contenu. Par la suite, les enfants étaient évalués sur ce qu’ils avaient retenu et ensuite l’enseignant passait à un nouveau savoir. Souvent, ceux-ci étaient assimilés, mais sans possibilité de réutilisation.

Désormais, le nouveau programme démontre une nouvelle façon d’enseigner qui utilise les pratiques du constructivisme. L’élève construit par lui-même ses savoirs et l’enseignant lui sert de guide dans son apprentissage. L’enseignant stimule, motive et questionne les élèves afin des mener à la compétence à acquérir. Par ailleurs, on incite les enfants à travailler en équipe pour confronter leurs idées et leurs savoirs ce qui traite des pratiques du socioconstructivisme. Ces nouvelles méthodes démontrent que les savoirs sont mieux emmagasinés et mieux réinvestis dans de nouvelles situations.

Les compétences disciplinaires






Le préscolaire

Le programme du préscolaire est conçut pour les enfants de 4 ou 5 ans. Il amène ceux-ci à développer des compétences d’ordre psychomoteur, affectif, social, langagier, cognitif et méthodologique. L’enfant vivra alors des situations d’apprentissage par le jeu et par ses expériences de vie ce qui le conduit à jouer un rôle d’élève actif et capable de réfléchir.

L’éducation préscolaire a trois mandats précis dont faire de la maternelle un rite de passage qui donne le goût de l’école ; favoriser le développement global de l’enfant en le motivant à exploiter l’ensemble de son potentiel ; et jeter des bases de scolarisation sur le plan social et cognitif qui l’inciteront à continuer à apprendre tout au long de sa vie.

Dans le programme du préscolaire, les apprentissages sont basées sur le jeu. Le jeu permet à l’enfant de construire ses connaissances, sa pensée et sa vision de monde. Par le jeu symbolique, l’enfant développe son imagination, sa créativité et sa personnalité. Les apprentissages spontanés et les jeux sont les moyens les plus fréquents qu’utilise l’enfant pour s’approprier la réalité. Donc, il faut laisser une place de choix dans l’espace et le temps pour les jeux.

De plus, les compétences du préscolaire ne sont pas déterminées par des domaines d’apprentissages, mais elles sont plus de nature transdisciplinaires. Les compétences mènent l’enfant à acquérir des bases de scolarisation, ce qui ne veut pas dire de savoir lire et écrire, mais bien de découvrir plusieurs modes d’expression et de création, de le sensibiliser aux différents langages et à exercer les premières formes de son jugements critiques.

L’évaluation au préscolaire est souvent faite par observation pour laisser place au processus d’apprentissage. Dans ses observations, l’enseignant évalue les attitudes, les comportements, les démarches, les stratégies et les réalisations de l’enfant.

Le programme du préscolaire comprend 6 grandes compétences qui sont orientés autour du monde du jeu et des expériences de vie de l’enfant.

1) 1) Agir avec efficacité dans différents contextes sur le plan sensoriel et moteur

2) 2) Affirmer sa personnalité

3) 3) Interagir des façons harmonieuses avec les autres

4) 4) Communiquer en utilisant les ressources de la langue

5) 5) Construire sa compréhension de monde

6) Mener à terme un projet

Les compétences transversales

Le Programme de formation de l’école québécoise est un outil essentiel pour l’enseignant. En effet, durant le parcours scolaire des élèves, ce dernier devra s’assurer que chaque enfant ait acquit diverses compétences définit par le PFEQ. Ces compétences sont qualifiés de transversales car elles se déploient dans les divers domaines d’apprentissage auxquels l’enfant fera face. Elles sont d’ailleurs dites transversales car tout les membres du personnel se doit de promouvoir ces compétences.

L’élève développera ses compétences transversales tout au long de son parcours scolaire, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’école.

Il est important de préciser que ces compétences sont toutes complémentaires les unes aux autres puisque dans chaque situation d’apprentissage, on fait appel à plusieurs d’entre elles à la fois.


Le PFEQ retient 9 compétences transversales classées dans 4 catégories différentes, soit :

Les compétences d’ordre intellectuel :

- Exploiter l’information

- Résoudre des problèmes

- Exercer son jugement critique

- Mettre en œuvre sa pensée créatrice

Les compétences d’ordre méthodologique :

- Se donner des méthodes de travail efficaces

- Exploiter les technologies de l’information et de la communication (TIC)

Les compétences d’ordre personnel et social :

- Structurer son identité

- Coopérer

La compétence de l’ordre de la communication :

Communiquer de façon appropriée

Compétence 1 : Exploiter l’information

L’école est le milieu par excellence pour transmettre de façon équitable l’information à tous les élèves. En effet, plusieurs enfants n’ont pas nécessairement accès à plusieurs sources d’information à la maison.

L’école se doit donc d’apprendre à ses élèves comment diversifier leurs sources d’information. Les élèves devront aussi être capables de retrouver leurs informations avec facilité et efficacité.

À la fin de son primaire, l’objectif principal de cette compétence est que l’enfant sera capable de comparer l’information provenant de diverses sources et en sélectionner les éléments importants pour accomplir une tâche donnée.

La figure ci-dessous explique de façon explicite la compétence et ses diverses composantes.

Mise en contexte :

L’élève doit effectuer un travail de recherche sur un animal de son choix. À travers toutes les informations trouvées, que ce soit sur internet ou dans des livres, il devra sélectionner que celles concernant son habitat, sa longévité et sa description visuelle.

Compétence 2 : Résoudre des problèmes

L’enfant doit, quotidiennement, résoudre des problèmes. Il est confronté à diverses situations que le force à réagir et à faire des choix. Développer l’habileté à résoudre des problèmes et à gérer diverses situations s’avère donc très utile pour l’élève.

L’enseignant doit amener l’élève à être capable de reconnaître lors d’une situation complexe les divers éléments qui définissent le problème en question. Lors de la démarche de résolution de problème, l’élève découvrira qu’il existe diverses démarches pour arriver à la réponse et que certaines sont plus efficaces que d’autres.

À la fin de son primaire, l’élève sera capable d’expliquer en quoi certains éléments d’une situation constituent un problème. Il aura développé des stratégies de résolution de problème efficaces dans tous les domaines de formation. Il établira des liens entre les nouveaux problèmes auxquels il fera face et ceux qu’il a déjà résolut.

La figure suivante illustre les principales composantes de la compétence « résoudre des problèmes ».

Mise en contexte :

L’élève est en train de réaliser une tâche complexe. On lui demande de réaliser cette tâche selon trois étapes : Recherche de l’information importante, essai-erreur, et validation de la réponse. Grâce à ces étapes, il se structurera une démarche de résolution de problèmes qu’il pourra bien s’approprier par la suite.

Compétence 3 : exercer son jugement critique

Porter un jugement est un exercice qui touche toutes les sphères de l’activité humaine. Il n’existe pas une journée où est-ce que l’enfant ne devra pas exercer son jugement critique, c’est-à-dire de tenir compte des faits, des sentiments qu’il éprouve, d’argumenter de façon logique, de renoncer aux idées arrêtées qu’il pourrait avoir.

Lors de son entrée au secondaire, l’élève sera capable de saisir différents enjeux logiques ou éthiques d’une question. Il parviendra à dégager des valeurs, des principes, des droits ainsi que des devoirs sur lesquels il reposera son jugement.

La figure suivante explique quelles sont les composantes de la compétence exercer son jugement critique.

Mise en contexte :

L’enseignant demande aux élèves de sa classe de donner leur point de vue sur un sujet particulier; celui d’abolir la semaine de relâche au mois de mars. Ces derniers doivent trouver 3 arguments valables sur leur opinion et venir en faire part oralement au reste de la classe.

Compétence 4 : Mettre en œuvre sa pensée créatrice

Développer une pensée créatrice ne se fait pas seulement grâce au domaine des arts. Tous les élèves sont capable de pensée créatrice, suffit seulement de mettre ces derniers en pratique pour qu’ils puissent enfin la mettre en œuvre. Pour ce faire, l’école doit leur proposer des activités d’apprentissage ouvertes et privilégier des mises en situation qui stimulent l’imagination.

Lors de son entrée au secondaire, l’élève sera en mesure de s’adonner à des tâches beaucoup plus complexes que lors de son entrée au primaire. Il devrait aimer l’expérimentation de nouvelles combinaisons d’idées afin de créer des réalisations originales.

La figure ci-dessous illustre de façon explicite les diverses composantes de la compétence.

Mise en contexte :

Lors du cours de français, les enfants de 3ième année ont à réaliser un théâtre de marionnettes. Ils doivent créer par eux-mêmes le décor ainsi que leur marionnette. Par ailleurs, ils doivent composer le scénario afin de réaliser une pièce divertissante sur le sujet de leur choix.

Compétence 5 : Se donner des méthodes de travail efficaces

Tout au long de leur primaire, les élèves seront invités à réaliser plusieurs projets d’envergure différente. Lors de ces réalisations, les élèves doivent utiliser des savoir-agir qui leur sont généralement appris durant leur scolarisation. Ces savoir-agir leur seront utiles tout au long de leur parcours de vie. En effet, ils permettent la réalisation de n’importe quelle tâche, autant chez l’adulte que chez l’enfant. L’école doit donc faire en sorte que les élèves soient capables d’autonomie, d’analyse réflexive sur leur façon de recourir à l’information et d’évaluation de l’efficacité de sa démarche de travail.

À la fin de son primaire, l’élève pourra s’approprier différentes démarches qu’il aura explorées et les réutiliser dans diverses situations.

Mise en contexte :

L’enfant doit réaliser une rédaction. Il dispose de 2 heures pour faire le brouillon, corriger son texte et le mettre au propre.

Compétence 6 : Exploiter les technologies de l’information et de la communication


À tous les jours, les technologies de l’information et de la communication ne cessent de prendre une place croissante au sein de la population. L’école doit donc préparer les élèves à l’utilisation de ces technologies. En effet, ce ne sont pas tous les enfants qui y ont accès à la maison, c’est pourquoi l’école devient le lieu à privilégier dans l’acquis de cet apprentissage.

À la fin de son primaire, l’école aura permis à l’enfant de maîtriser les diverses applications qui lui auront été enseigné. Par ailleurs, il sera capable de chercher, de sélectionner ainsi que d’organiser les informations trouvées à partir des divers supports qu’il aura à sa portée.

Ce schéma montre les diverses composantes de la compétence.

Mise en contexte :

L’enseignante propose à ses élèves une recherche qu’ils devront présenter au reste de la classe. Pour ce faire, ils devront faire leur présentation de façon originale. Elle leur propose diverses façons : présentation power point, un blogue, des affiches créées à l’aide d’un logiciel spécialisé. Bref, ils devront utiliser les TIC dans la réalisation de leur projet.

Compétence 7 : Structurer son identité


La structuration de l’identité est un processus qui débute très tôt chez les enfants. Ces derniers se développent à des degrés divers dans des contextes différents. L’école doit dont aider l’élève à se développer à l’aide d’expériences variées afin qu’il puisse se définir en tant que personne. Les domaines de l’apprentissage ont pour objectif de développer l’identité personnelle, sociale et culturelle de chaque élève.

Lors de son entrée au secondaire, l’élève sera capable de saisir les divers liens qui existent entre ses réactions, ses valeurs, ses perceptions, ses sentiments ainsi que ses réflexions. Il reconnait les divers motifs qui guident ses décisions. Il peut ainsi reconnaitre chaque geste posé ainsi que la responsabilité qu’il en découle.

La figure ci-dessous explique de façon explicite les diverses composantes de la compétence.

Mise en contexte :

L’enseignante lit un texte à la classe. Il s’agit d’un document qui fera soulever bien des débats. À la fin de la lecture, elle pose des questions aux élèves afin d’alimenter leur discussion. Chaque élève est invité à donner son opinion sur le sujet, sa position ainsi que ses diverses réflexions.

Compétence 8 : Coopérer


L’école est un lieu de socialisation où les élèves doivent coopérer entre eux afin de créer un milieu de vie harmonieux. Le personnel enseignant doit donc amener les enfants à échanger entre eux dans le respect et l’ouverture d’esprit. Les occasions de développer la compétence à coopérer dans une classe sont nombreuses.

À la fin de son primaire, l’élève est capable de réaliser une tâche en équipe tout en établissant les diverses règles qui régiront le travail. Dans le respect de tous, il est capable d’exprimer son point de vue et ses désaccords.

Les différentes composantes de la compétence se trouvent dans la figure ci-dessous.

Mise en contexte :

L’enseignante donne un travail à faire en équipe. Chaque équipe doit déterminer une secrétaire, une personne qui s’occupera du temps, un donneur de parole et un preneur de notes. C’est aux élèves de déterminer qui aura tel rôle dans le groupe et comment ils réaliseront le travail. Ils devront coopérer pour arriver au résultat final.

Compétence 9 : Communiquer de façon appropriée

La communication est un élément important dans la société d’aujourd’hui. Nous sommes tous invités à communiquer avec notre voisin, les membres de notre famille ou encore au travail. Il est donc important de former chaque élève afin qu’il puisse communiquer de façon appropriée. L’école demeure un endroit idéal pour expérimenter les divers modes de communication : oral, écrit, plastique, musical, médiatique, gestuel et symbolique. Le langage de l’enseignante demeure cependant l’outil de référence par excellence chez les élèves.

Lors de son entrée au secondaire, l’élève est capable de s’exprimer avec une certaine aisance. Il respecte de plus en plus les diverses particularités du code linguistique.

La figure ci-dessous explique explicitement l’ensemble de la compétence.

Mise en contexte :

L’enseignant demande aux élèves de présenter un poème de leur choix à l’ensemble de la classe. Ils doivent respecter le principe des vers et lire leur poème avec expression devant la classe.

Quand évalue-t-on l’élève ?

Avec le nouveau programme de formation de l’école québécoise, il y a une nouvelle manière d’évaluer l’élève. Maintenant, on évalue l’enfant aux deux ans. Donc, les compétences de l’enfant sont évaluées à la fin de la deuxième année, à la fin de la quatrième année et finalement à la fin de la sixième année pour voir si l’enfant a tous les acquis pour aller au secondaire. Ainsi, avec le nouveau programme, l’élève ne peut pas échouer une année tant qu’il n’est pas rendu à la fin du cycle. Cependant, il arrive des cas particuliers où l’école peut faire reprendre une année scolaire pendant son parcours à l’intérieur du cycle.

Pourquoi y-a-t-il des cycles dans le PFEQ ?

Tout d’abord, le premier avantage des cycles est simple. Maintenant, l’enfant a plus de temps pour apprendre et pour bien intégrer la matière. Par la suite, l’autre avantage de cela est que les enseignantes peuvent faire un suivi à long pendant les deux ans du cycle où l’enfant évolue.

En conclusion :


Une toile de fond est ainsi tissée et les acteurs évoluent dans ce décor nouveau. Nous considérons ce renouveau pédagogique non pas comme une finalité mais comme un autre pas accompli vers la maturité de notre système d’éducation. À nous enseignants et enseignantes de soutenir les intentions réfléchies de ce programme qui soutiennent nos valeurs et à nous de poursuivre le travail d’adaptation et d’enrichissement.